lundi 17 décembre 2012

On se taille ! On se tire ! Branle bas ! On déménage ! Le salut est dans la fuite !

J'emmène même les lutins qui pourtant ne foutent rien.
Mais alors rien de rien.
C'est dire si c'est du sérieux.
On laisse tout en plan.
On emporte rien que nos abattis et ce qui va avec.
L'exode !
On va tous chez : 
http://a-vivre-daniel-suite.blogspot.fr/

Faut-il vous le dire en serbo-croate ?
Ou bien en latin : salutis in fuga est

mardi 11 décembre 2012

Après, dit Gargantua, je me torchai avec un couvre chef, un oreiller, une pantoufle, une gibecière, un panier (mais quel peu agréable torche-cul !), puis avec un chapeau. Remarquez que parmi les chapeaux, les uns sont feutre rasé, d’autres à poil, d’autres de velours, d’autres de taffetas. Le meilleur d’entre tous, c’est celui à poil, car il absterge excellemment la matière fécale. Puis je me torchais avec une poule, un coq, un poulet, la peau d’un veau, un lièvre, un pigeon, un cormoran, un sac d’avocat, une cagoule, une coiffe, un leurre. Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu’il n’y a pas de meilleur torche-cul qu’un oison bien duveteux, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les jambes. Croyez m’en sur l’honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu’à cause de la bonne chaleur de l’oison qui se communique facilement aux boyaux du cul et des autres intestins jusqu’à se transmettre à la région du cœur et à celle du cerveau. Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici. Elle tient, selon mon opinion, à ce qu’ils se torchent le cul avec un oison.


Blogspot ne m’autorise plus aucune photo.
J’ai, parait-il, épuisé mon quota.
Moules à gaufres !  Grosses moules !

A propos de Tibor Csernus et Edward Hopper.



Blogspot ne m’autorise plus aucune 

photo.

J’ai, parait-il, épuisé mon quota.

Moules à gaufres !  Grosses moules !


     Ce que Tibor Csernus et Edward Hopper ont en commun c'est d'avoir illustré des couvertures de livres de poches et de revues, d'être peintres, graveurs, etc.
Mais ils ont chacun leur manière de faire qui est singulière et différente.
     Csernus, le Dissipé, perd de « sa peinture » dans l'illustration. Hopper garde sa singularité de peintre dans l'illustration ; parfois il se surpasse dans l’illustration.
     Là où Csernus peint des personnages, Hopper les élimine un à un comme quasiment toute l'Humanité est absente de ses toiles ; et ce, pour mieux se focaliser sur la manière de montrer la réflexion de la lumière sur une surface, la plus banale soit-elle.
     Cette banalité des choses, pompes à essences, bars vides, pièces vides,  avec leurs couleurs perdues «d’aigre-douce habitude publicitaire», ces choses extirpées du quotidien, ou plutôt de ce qu’on croit être notre quotidien, réduites à être seules, à être uniques en leur propre propriété, à s’avaloir elles-mêmes, ces « marchandises-ourobos » qui, non contentes de s’auto-consummer, ôtent en plus de sa chair à l'humanité, ces « choses » comme dans un roman de Maupassant constituent avec « leurs leumières » le monde moderne, sa vacuité, ces vertiges qui sont d’une froideur que Hopper rend chaude avec la lumière, la « froideur-chaude" dans le sens où Mac Luhan l'entendait  des médias : hot dog, hot line et néant chaud, l’Enfer.
    Donc il y a cette remontrance de la modernité (américaine), ça plait. Le discours ressemble au médium, ou plutôt le discours est le médium comme disait N.Chomsky ! Tout va bien. C’est l’poste qui parle, on écoute le poste d’où sort la voix de son maître !
     Vu de près cette peinture, qui est donc de prime abord commerciale, qui trompe l'oeil, qui trompe la vie, cette peinture qui après tout n’est rien, devient un terrain idéal pour tenter de restituer la lumière.
     Tout ce fatras va laisser à Hopper cette possibilité d'exploration des surfaces réfléchissantes. Alors là, Hopper est assez fort. Il aurait pu travailler les laques pour Ripolin, Valentine, Epifhane,  ou Tollens. Il aurait barbouillé les prairies de verts printemps, de gris souris, la rosée en rose pâle brillant, les boutons d’or en jaune d’or ruisselant, que du Glossy quoi ! Et dans les multiples couches de la profondeur, la lumière diffuse sa toute puissance. La lumière éclaire ! En ça Hopper est fantastique et unique. Très fort. On ne peut pas dire que c’est un peintre ; on ne peut pas dire non plus qu’il n’est pas un peintre. Il est à voir, c’est déjà ça ! Ce qu’il a fait est une découverte.
    Enfin, mais c’est autre chose, Hopper est facétieux ; son pompiste joint le geste à l’inutile,  c’est un personnage de J. Tati. Les femmes sont toujours « sa » femme ! Les ombres ne correspondent pas aux lumières et vice versa. Ce que l’on croit être une vue photographique est une photographie impossible. Hopper est un peu belge dans le sens des illusions comme celles de Magritte !
Hopper c’est bien !

samedi 8 décembre 2012

Quai du Port des Champs Elysées : la ruée vers l'or !


Blogspot ne m’autorise plus aucune photo.
J’ai, parait-il, épuisé mon quota.
Moules à gaufres !  Grosses moules !
     
     Parti du Grand palais, où j’ai vu la belle expo des toiles et des papiers d’Edward Hopper, avec de lumineuses lumières chaudes n’éclairant que des paysages souffrant, sur la pointe des pieds, la vacuité humaine, et toujours la même femme, la sienne !
     Je traverse le dangereux Cour de la Reine pour tenter d’atteindre les quais de la Seine et, en contrebas, le Port des Champs-Elysées. Je suis à la recherche de ces arbres sur les bords de la Seine, tailladés, avec des cœurs, certains percés d’une flèche, et des inscriptions sentimentales, le tout sculpté  dans l’écorce blanche de l’arbre.
     Et voir ce que sont devenues ces terribles cicatrices que j’avais photographiées dix ans plus tôt.
     Il se trouve que ces arbres ne sont pas sur ce quai, mais bien plus loin,  sur le quai du Port des Tuileries, sous le Pont des Arts, celui dont le parapet est lesté de cadenas.
    Je déambule donc le long de la Seine… La Brigantine, La Véga, L’astrolabe, Le Cid, La Jerden, La Tobi-Joan, que de noms pour rêver… Le chaland qui passe… Bicolores, tricolores. Noir, blanc, bordeaux, vert, beige, marron, bleu, jaune vif, vermillon, noir encor’ et puis blanc. Des ancres.
     Il va sans dire que j’aime les inscriptions taillées dans l’écorce, traces et preuves d’un amour qui ne donnera que ce qu’il peut en fonction des avanies, du temps et des caractères. Je les préfère de très loin aux cadenas censés barrer et cadenasser l’avenir radieux des amoureux, de très loin aux lourds cadenas conjugaux, qui grincent les dents, formant une chaîne près de l’eau, comme pour arrêter le fleuve,  objets de sûreté dont il n’y a rien d’autre à espérer que la rouille et le vert-de-gris. Tas de ferrailles pour un cimetière annoncé. Amour Tombal ! Plouf !

     Donc, je traverse le Cour de la reine, encombré par les voitures bruyantes et fumantes, traversée difficile, et dans la foulée, à peine ai-je posé le pied sur la bordure granitique de l’autre versant de la chaussée, je remarque une alliance perdue dans le caniveau.                 (Décidément les anneaux de l’amour sont de sortie aujourd’hui !)  
     De l’or ?  Je le convoite immédiatement !  Mais sans précipitation excessive !
    Surgit de nulle part, une jeune femme me précède et ramasse l’anneau. Diantre, j’aurais eu l’air bêtement vénal et j’aurais rougi de honte si je m’étais précipité pour le ramasser. Je l’ai échappé belle.
     La jeune femme me demande avec un accent que j’imagine autrichien (une étudiante pas très riche, en visite à Paris) :  est-ce à vous cette bague ? 
     Je m’empresse de répondre : non !
Et je commence à repartir de mon coté.
Elle m’interpelle à nouveau : pouvez-vous me dire si c’est de l’or ?
     Je suis un peu surpris, elle me tend la bague, je la prends entre mes doigts, la tourne et regarde un poinçon à l’intérieur en lui disant : c’est probablement de l’or, portez-là chez un bijoutier, il vous le dira.
Et je lui tends l’objet qu’elle reprend.
Je poursuis mon chemin.
     Elle fait quelques pas pour me rattraper et me dit : prenez-la, elle est trop grande pour moi et je n’ai personne à qui l’offrir.
     Je re-convoite l’or ! Je me dis, il faut nous arrêter là, j’en ai marre de cette histoire autour de la bague, elle me l'offre, finissons-en, et puisque c’est moi qui la détient  maintenant, je peux partir le cœur léger et riche de beaucoup d’illusions.
     Et je vais mon bonhomme de chemin, guilleret, photographier les arbres du bord de la Seine, ceux qui sont gravés par les amoureux de tous les pays.
On me tape sur l’épaule.
C’est elle. Vous n’auriez pas deux ou trois euros ?
La bague ne vaut rien.
Elle n'était qu'un prétexte en vue de demander : vous n’auriez pas deux  ou trois euros !
La jeune femme mérite largement son salaire. Elle a très bien joué son rôle pour arriver à cette fin : vous n’auriez pas deux  ou trois euros !
Bravo à elle !
Je lui rend la bague pour qu'elle puisse continuer avec d'autres ses activités !
Depuis longtemps, il n'y a plus de Roms en Autriche !

mercredi 5 décembre 2012

mmmmmmmmmmmmER....dre !

Merdre ! Je ne peux plus mettre de photos, je savais bien qu'il y aurait une limite ! Me disais aussi ! J'ai atteint mon quota ?! Bref, que faire quand on n'sait pas quoi faire ? HTML ça veut dire quoi ? M'EN FOUT LA MORT § mERDRE §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ pUTAIN JE NE VAIS PAS PLEURNICHER ET PUBLIER çA § et si G FA SSAI , ? tËTE DE MORT MOULE 0 GAUFRETTES à gôffres giga bordel de merdre kouille de mes deux autistiquement vautré dans la salpétrière Boum tete de mort Maure aux vaches de ferme ta gueule
J'ai beau essayé y'a rien qui s'passe !
Au lit
Cage !

lundi 3 décembre 2012

La Seine est aventureuse De Châtillon à Méry, Et son humeur voyageuse Flâne à travers le pays... Elle se fait langoureuse De Juvisy à Choisy Pour aborder, l'âme heureuse, L'amoureux qu'elle a choisi! Elle roucoule, coule, coule Dès qu'elle entre dans Paris! Elle s'enroule, roule, roule Autour de ses quais fleuris! Elle chante, chante, chante, chante, Chante le jour et la nuit, Car la Seine est une amante Et son amant c'est Paris! Elle traîne d'île en île, Caressant le Vieux Paris, Elle ouvre ses bras dociles Au sourire du roi Henri... Indifférente aux édiles De la mairie de Paris, Elle court vers les idylles Des amants des Tuileries! Elle roucoule, coule, coule Du Pont-Neuf jusqu'à Passy! Elle est soûle, soûle, soûle Au souvenir de Bercy! Elle chante, chante, chante, chante, Chante le jour et la nuit... Si sa marche est zigzaguante C'est qu'elle est grise à Paris! Mais la Seine est paresseuse, En passant près de Neuilly, Ah! comme elles est malheureuse De quitter son bel ami! Dans un étreinte amoureuse Elle enlace encore Paris, Pour lui laisser, généreuse, Une boucle... à Saint-Denis! Elle roucoule, coule, coule Sa complainte dans la nuit... Elle roule, roule, roule Vers la mer où tout finit... Elle chante, chante, chante, chante, Chante l'amour de Paris! Car la Seine est une amante Et Paris dort dans son lit!


La pendule de Pépé Le Moko...

Jean Gabin dans Pépé Le Moko disant à propos de Saturnin Fabre, particulièrement sournois et fourbe : "- ce gars là, c'est une pendule qui marque deux heures et qui en sonne quatre quand il est midi moins le quart..."
Et la une de couverture : alla Tiepolo !
Et en guise de putto, un vélo !