samedi 10 novembre 2012

Ce matin, que vois-je à la vitrine d'une devanture ? Satanik alité !

Merde alors, me dis-je, Satanik est malade ?
Que fait-il, ici, transformé en lit pliant ?!
Bradé en vitrine !
Et comment va Dana, sa fiancée ?
Et les petits Satanikets, se portent-ils bien ?
Ont-ils grandi ?
OUI, JE SAIS, JE DEVRAIS PORTER 
DES LUNETTES ! 
Pour mémoire, Satanik ta mère !

Satanik est une série d'histoires criminelles en roman-photo d'origine italienne. Le titre original est Killing (on peut voir un "K" sur la boucle de sa ceinture). La série est publiée en revues depuis 1965 par les éditions Ponzoni (rédacteur en chef  : Pietro Granelli).
Satanik est un dangereux criminel en costard de squelette. 
Plus sadique que Satanik tu meurs. 
Satanik tue et torture ses victimes, aussi bien homme que femme.  
Satanik est sans pitié. 
Les femmes qui sont victimes de Satanik sont généralement court vêtues.
L'identité de Satanik reste à ce jour inconnue.
Satanik est censuré en 1967 au bout de dix-neuf numéros.
Satanik exerce une trop grande violence et son contenu est bien trop érotique. 
Satanik vit encore, ah ah ah !
Toute une génération de jeunes lecteurs a été fortement marquée par Satanik, ah ah ah ! 
Satanik, acheté et lu dans la clandestinité, permet d'éprouver secrètement du plaisir.
Satanik est d'une lecture plaisante et interdite.
J. Lacan, qui avait la collection complète, conseillait la lecture régulière de Satanik.
Et qu'est-ce qu'on dit maintenant ?

MERCI SATANIK !
Ah ah ah !






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