vendredi 9 novembre 2012

Qui se souvient du Baron de Lima ?

Léger-léger, sout'nu-sout'nu, mon Frère !

19 commentaires:

  1. Si tu te souviens du Baron, tu te souviens aussi forcément de Cui-Cui et de l'Homme au rat ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Léger, léger, mon frère !!!
      J'ai très bien connu Lima, c'était a l’époque du Rock'n Roll Circus, avant qu'il n'y ouvre son salon de thé, on se voyait tous les jours, il était partout, il aimait beaucoup les jeunes garcons mais savait se tenir quand il voyait qu'il s'était trompé et c'était vraiment un bon pote, je l'ai retrouvé avec Zappa a Amougies (festival) en Mars 71 il nous a présenté les WHO au Théâtre des Champs Élysées, on a passé 3 jours avec eux, il était a toutes les inaugurations, de toutes les teufs, on s'est perdus de vue vers 73/74 et je ne l'ai jamais plus revu, mais bon, j'en garde un bon souvenir de lui comme de cette époque bénie......

      Supprimer
  2. Cui cui ça me dit quelque chose mais je n'arrive pas à mettre un visage,
    L'homme aux rats
    Des mecs avec des rats, j'en ai bien vu une demi douzaine dans ma vie, alors je ne sais pas lequel !
    Je m'en souviens d'un qui traînait vers les deux ponts ; il avait l'air de rien, on lui serait la pince et un rat sortait de sa manche pour voir qui on était !
    Il payait un café à une nana et hop son rat (un sacré mastard !) pointait le nez hors de son pull over et les cris stridents de la fille
    Il y avait aussi un dingo, "Popeye" qui ne faisait rien d'autre que de ressembler à Popeye ! A St Michel.
    Le baron , je le rencontrais aux puces de montreuil, à six o clock le samedi matin !

    RépondreSupprimer
  3. Et il y avait dans un tout autre style : Agui gui Mouna, mon frère !

    RépondreSupprimer
  4. Cui-Cui comme l'homme au rat œuvrait devant les cinémas quand il y avait
    la queue. Elle avait la soixantaine opulente et portait deux couettes avec des rubans roses. Elle avait un tout vieil accordéon d'enfant sur lequel était fixé un soliflore avec une rose en tissus. Elle faisait couiner son accordéon en criant Cuicui cuicui d'un fausse voix d'enfant, c'était tout. L'homme au rat était un petit bonhomme tout sec, sans age qui s'approchait des femmes dans le files d'attente, leur parlait deux secondes avant de sortir de sa veste un faux rat parfaitement dégueulasse.
    Quant à Popeye, je l'avais oublié, mais bien sûr !
    Il y eut même pendant tout un été et ça c'était plus tragique, un vieux monsieur propret qui s'installait en alternance devant les terrasses du Flore et de Deux Magots, posait sur un pliant sa veste, baissait son pantalon jouait avec son sexe en le tortillant avant de se retourner et écartant ses fesses toutes flétries et montrer son trou du cul avant de faire la quette... Tragique, je te l'avais dit.

    RépondreSupprimer
  5. Aguigui ! bien entendu ! et puis John Guez qui faisait improser une comédie pas les passants à Beaubourg et que les flics, dieu sait pourquoi, viraient régulièrement.

    Wouahhhhhouuuuuuuu ! on est en plein trip anciens combattants ! Va falloir qu'on s'octroie une médaille !

    RépondreSupprimer
  6. UNE MEDAILLE, D'ACCORD, MAIS EN CHOUCOULAT 78,8659 % !

    RépondreSupprimer
  7. Le mec qui montrait ses fesses, on m'en a parlé mais je ne l'ai jamais vu.
    Je me suis toujours dit qu'il ne faisait pas ça par pur hasard dans ce quartier, mais qu'il avait choisi son endroit et qu'il avait des comptes à régler...
    Il y a toujours des écrivains en mal d'être publiés, ou en mal de reconnaissance, dans ce quartier. Même encore aujourd'hui où, à part La hune, il n'y a plus grand chose de la littérature. L'autre jour j'ai rencontré un vieux ténébreux sale, mais bien habillé cravate et loden beige, qui voulait me vendre quelques pages de sa prose, et comme il ne m'inspirait pas, je ne lui ai rien donné et rien pris. Il m'a agonisé d'injures en hurlant (je ne savais plus où me mettre !) en m'expliquant que j'était bien un con, comme tout le monde, que je préférais donner l'aumône aux SDF, que je ne savais pas lire, que je n'étais que bondieuserie et charité !
    Moi qui ne fous les pieds dans une église que pour éteindre mon mégot dans le cendrier plein d'eau qu'il y a près de la porte d'entrée.

    RépondreSupprimer
  8. Le Baron de Lima, on en parle dans le journal titré Bande à Part, qui n'eut qu'un seul numéro en octobre 66, (j'avais douze ans). Dedans, il raconte comment il choisit ce nom.

    RépondreSupprimer
  9. J'ai très bien connu Le Baron de Lima. Que de souvenirs...
    Jean-Patrick BLADET.

    RépondreSupprimer
  10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  11. Il vivait dans le 14 e, pas loin de la rue du maine et se promenait souvent aux puce de Pte de vanves.

    Il fumait de la bonne herbe

    RépondreSupprimer
  12. J'ai bien connu le quartier St Michel des années 60 ! C'était super cool ! Et puis, les années ont passé et il ne reste plus de cette époque que la nostalgie et des tas de souvenirs ! Salut aux anciens !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Frangin...( Un Immortel qui distribuait des Mouna Frères)

      Supprimer
  13. je prend le train en route , mais je me souviens parfaitement de lui .. il traitait a st michel devant les cinés type champion ou st grermain hachette .. le ciode ?? léger léger ??? soutenu ....

    RépondreSupprimer
  14. J'ai connu le fameux Lima en 63, avec la (microscopique) bande des premiers beatniks de Paris, le long des quais de la Seine en contrebas du Square du Vert-Galant, à la pointe de l'ile de la Cité.

    On glandouillait là toutes les après-midis, assis sur le pavage, on discutait ferme en refaisant le monde et en dézinguant avec une certaine jouissance cette société pourrie et hypocrite qui nous entourait. Ceux qui savaient jouer trois accords sur une guitare (forcément usée jusqu'à la trame du bois) jouaient du Woody Guthrie ou les premières chansons du tout jeune Bob Dylan, qui nous parvenaient à peine des Zétats Zunis.

    Lima venait tout le temps nous voir, mais ---titre de "baron" oblige--- il ne s'asseyait JAMAIS par terre avec nous sur les pavés ! Il restait debout à tailler le bout de gras, et en fin d'après-midi, quand le soleil se couchait derrière la Tour Eiffel, nous z'autres avachis par terre on le voyait en ombre chinoise entouré d'un fantastique halo de lumière c'était surréaliste (il faut dire qu'on était tous défoncés à l'herbe) je m'en souviens comme si c'était hier !

    Une fois le soleil couché, ou quand il faisait vraiment trop froid, on se rendait tous en procession CHEZ POPOFF au début de la rue de la Huchette, où on continuait à refaire le monde au coin de la cheminée où brûlait un VRAI feu (ce serait complètement interdit aujourd'hui, mais à l'époque les gens --et les "Grandes Zinstitutions Officielles"-- n'étaient pas hyper-paranos avec la sécurité..).

    J'ai revu Lima une douzaine d'années plus tard alors que ''j'officiais'' (!) comme d.j. au Gibus Club, où il avait établi --entre autres-- son Q.G. , et où il tenait boutique ouverte pour revendre toutes sortes de substances-qui-font-rire.

    On s'est tombés dans les bras l'un de l'autre.

    Epoque flamnboyante : comme disait Baudelaire, on avait les pieds sur terre.... et la tête dans les étoiles !

    Grosses bises à tou-te-s les ancien-ne-s qui ont connu ces années-là!
    Phil Bone.

    .

    RépondreSupprimer
  15. Oui je l'ai connu 70 71.Nous trainions à St germain .Une particularité était d'allumer nos cigarettes.Grâce à lui nous pouvions rentrer au Rock and roll circus..Il était d'une grande correction.Peace and love

    RépondreSupprimer

Soyez à la fois léger-léger mais soutenu-soutenu dans vos commentaires.
Légers-légers, soutenus-soutenus, compris, okay, capito bene, entendu, d'ac', assurément, oui, soit, lu et approuvé, j'ai votre acquiescement, conformément, selon ce protocole, en toute symétrie, avec votre assentiment, comme convenu, à l'unanimité, à l'unisson ?
Bon, ça roule !