C'est la enième fois que les flics m'arrêtent sur mon vélo la nuit parce que mon éclairage est vacillant voire inexistant.
J'ai beau leur expliquer, c'est à cause du courant alternatif, ça marche une fois sur deux, ils ne veulent rien entendre, disent que j'ai qu'a mettre du continu....
Il me faut donc m'équiper. Meuh. Je passe chez un spécialiste mondialement connu en matière sportive, y compris en accessoires pour les vélos et voyant que ce que je recherche, des voyants leumineux, - ils coûtent dans les trente euros au bas mot, je me décide à faire autrement... à passer outre cette dépense. Trente euros, je préfère acheter un bel et bon bouquin ou un disque plutôt que des trucs qui ne servent quasiment à rien comme des leumières sur un vélo la nuit à Paris.
Les leumières, ça sera gratuit, ou ça ne sera pas. Voici ce que je récupère : des bouts de tuyaux et du vieux fil électrique abandonnés sur un chantier ; deux vieux phares d'un vélo sans roue qui traîne depuis quatre ans en bas dans la rue ; deux merveilleuses petites lampes torches, deux vrais bijoux, de chez M. Bricolage, perdu dans les sous-sols, je ne réussis pas à retrouver la caisse pour les payer, c'est bizarre.
Ensuite tout se passe entre mon cerveau et le Pistocolle.
On s'entend très bien.
Le courant passe.
Les fils électriques servent à accrocher les leumières sur le vélo,
et à les décrocher.
J'enfile ( oui je sais quand on bricole, on enfile toujours quelque chose quelque part) ma lampe allumée dans le tuyau bleu et hop, ça marche !
Volume d'encombrement : 900 cm2
Temps passé : 12 minutes chrono.
Coût : zéros zeuros.
FIAT LUX !
Voilà les bonnes questions que je me pose, l'hiver venant et ses frimas, à propos du mien, de mon vélo !
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