RUE FREUD, PARIS
Il y a la rue Watt à Paris avec ses ponts de métal argentés de peinture sur lesquels passent les trains et sous lesquels elle passe. Comme la Seine passe, à l'un des bouts de cette rue, en bas.
Boris Vian chantait c'est une rue couverte, ouverte, déserte qui remonte aux deux bouts, un jour j'achèterai quelques mètres carrés pour planter mes tomates dans la rue Watt ! J'aime cette rue lorsque que monte de la Seine la brume qui envahit tout le bas de la rue et stagne longtemps encore après le lever du soleil.
J'ai trouvé mieux encore que la rue Watt, la rue Freud.
Il n'y a rien, même pas un pont, un sale tunnel pour les piétons, en son milieu, un passage humide vers la banlieue, des arbres, je dirais des"robiniers". De sales graffitis. Et une humidité térébrante de derrière les fagots qui n'est pas piquée des vers ni des hannetons.
Je pélerine et j'y pérégrine, une fois l'an au moins, à la recherche de rien. Et j'y trouve toujours rien. Je ne suis jamais déçu.
Dernière récolte rue Freud : charmante une inscription freudienne en diable !
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