Une bibliothèque est un des plus beaux paysages du monde
....écrivait Jacques Stenberg
mercredi 17 octobre 2012
4 commentaires:
Soyez à la fois léger-léger mais soutenu-soutenu dans vos commentaires.
Légers-légers, soutenus-soutenus, compris, okay, capito bene, entendu, d'ac', assurément, oui, soit, lu et approuvé, j'ai votre acquiescement, conformément, selon ce protocole, en toute symétrie, avec votre assentiment, comme convenu, à l'unanimité, à l'unisson ?
Bon, ça roule !
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Ils ne sont pas si nombreux ceux qui se souviennent de Jacques Sternberg...
RépondreSupprimerJe me souviens qu'il disait aussi ça : être tous les jours au travail avec une heure de retard est signe de ponctualité !
RépondreSupprimerEt qu'il notait que face à un paysage laid, l'homme était capable de l'enlaidir, encore !
Dis donc, Daniel, on des goûts et des souvenirs communs, tu trouves pas ça inquiétant, parfois ?
RépondreSupprimerBah c'est peut-être l'âge, j'ai presque soixante ans ! L'âge qui nous unis dans le Souvenir ! (Putain-puceau, ça fait vieux con, ancien combattant, cette formule : uni dans le souvenir !)
RépondreSupprimerJe n'ai pas fait d'études étant jeune homme. Je suis autodidacte, alors au départ le mouvement "Panique", Topor (Topor qui n'avait pas le permis de conduire une automobile à moteur à explosions, prenait les taxis et écrivit un charmant petit opuscule au sujet du caractère surprenant de leurs chauffeurs), Arrabal, Stenberg (orchidées, du grec orchis qui signifie testicule ! - j'écoute la radio en écrivant, c'est Stéphane Baraton souvent il me fais chier parfois il m'amuse quand il parle des parties de cul des fleurs et plantes, de leurs fourberies et des rapports qu'elle entretiennent avec les mouches!)Je disais donc, j'étais attiré par les mecs les plus marginaux et imaginatifs, parce qu'ils m'étaient accessibles et me permettaient d'entretenir mon esprit de contradiction systématique qui à l'instar des drogues et des alcools me permit de tenir le coup jusqu'à today.
En 78 (du siècle dernier ! A l'heur' ou Gros-Minet renversa le Chat en Iran !) m'apercevant que je ne savais ni où se trouvait le japon, ni ce qui étaient les Japonnais, j'en connaissais encore moins sur ce grand pays que sur la Bosnie-Herzégovine, (ce n'est pas en écoutant Eric Clapton qu'on apprend l'histoire-géo) je décidais donc de me "normaliser" en lisant quotidiennement et dans sont intégralité le journal Le Monde, et aussi Libé. Ce qui me permis d'accéder à la culture bourgeoise, qui est quand même en grande partie "La Culture" ! Enfin qui était...
J'aimais et je cultivais longtemps (en tenant "salon", noblesse de la marginalité oblige !)J'organisais donc un mélange des classes sociales, la bourgeoisie et son argent pris au prolétariat et les prolos et leurs idées reprises à la bourgeoisie ! Mélange parfois détonnant souvent fécond pour tous. Maintenant tout ça est fini chacun hélas s'est replié sur sa classe, clivé des autres, campant sur ses piètres positions. La médiocrité règne ! (Heureusement en France, il y a les étrangers pour nous bouger les neurones, mais ça ne remplace pas toujours la richesse intellectuelle bourgeoise !)
Ce n'est qu'à partir de cinquante ans que je commençais des études, en passant le bac puis la fac ! La marginalité ne nourrissant plus son homme, il me fallu trouver de quoi bouffer, donc travailler ! Ce n'était pas trop tôt !
J'ai donc gardé en mon âme et en mon coeur tous ces gens si précieux qui produisaient en toute gaîté de l'INUTILE !
Toi, peut-être as-tu un parcours inverse au mien, mais symétrique, ce qui nous fait des goûts et des souvenirs communs ? Comme une page qui contient une tâche d'encre que l'on replie en son milieu en écrasant bien la tâche d'encre pour produire un beau motif du style de celui qui a inspiré Rorschach pour son célèbre test !
Nous sommes les vestiges d'une époque qui se crut égalitaire un bref moment! Je vous parle d'un temps, que les moins de... !