jeudi 20 septembre 2012

Les odeurs de sainteté

     On n'arrête pas en ce moment, dieu par-ci, dieu par là. Que ce soit les cathos et leur tolérance zéro, c'est rance la tolérance. Ou les autres, les cinéphiles. On n'arrête pas. C'est l'enfer. A par les albanais bouddhistes, pourtant jusqu'au-bouddhistes mais qui se tiennent coits pour l'instant. Les autres, c'est l'effervescence. 
     De véritables comprimés ! Et ce n'est pas de l'aspirine ! Je n'ai pas écrit cons primés, notez-le parce que ça pourrait s'entendre. C'est la saison, c'est comme le blanc en janvier. Faut battre le fer tant qu'il est chaud. Moi ça me prends de temps en temps aussi. Je cherche dieu. Je cherche pour voir. Je renifle la tapisserie. Je cherche quand ça me gratte trop. Si je cherche dieu, c'est qu'il est bien caché. Hors de portée de la voix, c'est sûr, car lorsque je l'appelle, aucune réponse. La voix du seigneur est impénétrable. Je ne suis pas près de me crever le tympan. 
       Ah ?! Ce sont les voies avec un heu ? Et une eSSe ? Les voiesses du seigneur sont impénétrables ? Ah,  woui-da, je comprends. On est toujours un peu hésitant avant d'être pénétré, c'est  humain. Souvent, pour ne prendre qu'un exemple, Fernandel, dans ses rôles, était assez pénétré. Il avait pourtant, il faut le rappeler, un don de dieu. Ceci aide à cela. Mais n'explique rien. Je m'égare, ça m'arrive de temps en temps, surtout quand je me lance à la recherche de dieu
      Bon, dieu est humain semble-t-il, dieu a ses frayeurs, c'est déjà ça. Il me facilite la vie. Aux chercheurs du CNRS aussi. Remarquez pour revenir à nos moutons, vous auriez pu entendre les voies du saigneur, rien que pour faire tressaillir les blancs moutons. Mais j'écris, je ne dis pas. Enfin pas tout haut en tout cas. Vous ne pouvez pas savoir ce que je dis tout haut. 
      Où me cacherais-je si j'étais dieu, moi qui ne suis qu'un être humain ? Vulgum pecus. Mais comme dieu est aussi humain, pas essentiellement mais juste un peu, peut-être ferait-il comme moi pour se cacher ? Remarquez le respect que je porte à dieu ; je pourrais dire "il".  Ou "IL" avec majuscule. Non je dis et j'écris dieu, sans ambages. Je ne sais pas pourquoi on met une eSSe à ambages alors qu'il n'y en a pas ? Je ne me planquerais pas sous l'évier si j'étais dieu; c'est plein de cafards. En fait je me rends compte, dieu, il faut le chercher en haut. Si on veut le trouver. Autrement on peut le chercher en bas, mais on minimise ses chances. On risque de le louper. Il n'y en a qu'un. 
     J'ai pris un tabouret en bois peint en jaune avec des taches rose de Mercurochrome. Je l'ai placé près de l'évier, là où je pense qu'il peut se cacher. Tiens, je dis "il", c'est pas si mal, c'est discret. On ne sait jamais. Je suis monté dessus le tabouret. Et là,  j'ai découvert un endroit de l'univers encore inexploré : le dessus de mon chauffe-eau électrique. Impressionnant, noir de crasse. Sous l'oeil goguenard de Saint Marc, la lessive qui laisse des auréoles. Le chauffe-eau, ça fait dix ans qu'il ne marche plus. Il "habille" la cuisine. La cuisine, ça ne lui fait ni chaud ni froid. 
Et dieu dans tout cela ?
(à suivre...)








2 commentaires:

  1. Il faut battre le fer pendant qu'il est show ...

    Cela, dit et ça n'a rien à voir, les codes de procédure pour te laisser un commentaires sont inlisables et décourâgeuses

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  2. bON SI J4AI MANIPUL2 CORRECTEMENT LA MANETTE?
    HEU...
    Bon, si j'ai correctement manipulé la manette, il ne devrait plus y avoir de problèmes de codes illisibles...
    Oui, il faut battre l'enfer pendant qu'il est chaud.

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Soyez à la fois léger-léger mais soutenu-soutenu dans vos commentaires.
Légers-légers, soutenus-soutenus, compris, okay, capito bene, entendu, d'ac', assurément, oui, soit, lu et approuvé, j'ai votre acquiescement, conformément, selon ce protocole, en toute symétrie, avec votre assentiment, comme convenu, à l'unanimité, à l'unisson ?
Bon, ça roule !