mercredi 27 avril 2011
" Les oiseaux gueulaient parmi les roches nues et brisées. L'eau bouillonnait en contre-bas, dans le fracas des galets entre-choqués, brassés par les vagues... Savoir ce qui sépare. La terre ferme du vide. saisir l'instant précis. Le courage qu'il faut. La peur. La douleur. "
http://www.evene.fr/livres/livre/olivier-adam-le-coeur-regulier-43773.php
http://www.evene.fr/livres/livre/olivier-adam-le-coeur-regulier-43773.php
Le nombril à l’air.
C’est un comble d’écrire comme ça dans le vide pour soi, oui, et à peine lu par d’autres, quelques uns. Et encore ! C’est étrange cette façon de se mettre sur la place publique. C’est singulier de songer qu’il y a tant de monde assoiffé qu’on ne vous voit pas autour de la fontaine. Etre anonyme dans une foule ! Alors que sur ce blog je dis mon véritable nom sans ambages ! Là où chacun se retranche derrière un masque. Mais c’est égal. Mon propre nom devient mon faux nez.
Accepter de s’y risquer mais à peine… Sans risque. Tremper un pied dans l’écriture plutôt que la plume dans l’encrier…
Cela oblige malgré tout à une certaine retenue, les thèmes abordés et la manière de les dire doivent être réfléchis. On ne peut parler de tout. Des demis mots pour les intimes, s’ils les lisent ! Les photographies facilitent bien ces demi-choses. Faux-semblants pour qui s’y égarerait par hasard, se sentirait concerné !
Cela interroge également sur le grégarisme qui me pousse à cette fausse mise au pilori. Et sur le nombrilisme. Auto-auteur et auto-lecteur, la boucle est en marche.
Et puis cette manière de ne presque jamais revenir en arrière, comme si c’était une obligation. L’actualité de ce qu’on écrit est aussi une question. Il y a un formatage qui ne paie pas de mine dans un blog. Surtout si on prétend être le spécialiste de soi-même ! Il vaut mieux se spécialiser dans autre chose, l’alcoolisme par exemple pour être un sujet plus glorieux !
Mais il y a aussi ce plaisir d’apparaître à l’écran avec textes et photos bien mis et de savoir que quelqu’un peu vous lire. Un plaisir de princesse endormie !
C’est un comble d’écrire comme ça dans le vide pour soi, oui, et à peine lu par d’autres, quelques uns. Et encore ! C’est étrange cette façon de se mettre sur la place publique. C’est singulier de songer qu’il y a tant de monde assoiffé qu’on ne vous voit pas autour de la fontaine. Etre anonyme dans une foule ! Alors que sur ce blog je dis mon véritable nom sans ambages ! Là où chacun se retranche derrière un masque. Mais c’est égal. Mon propre nom devient mon faux nez.
Accepter de s’y risquer mais à peine… Sans risque. Tremper un pied dans l’écriture plutôt que la plume dans l’encrier…
Cela oblige malgré tout à une certaine retenue, les thèmes abordés et la manière de les dire doivent être réfléchis. On ne peut parler de tout. Des demis mots pour les intimes, s’ils les lisent ! Les photographies facilitent bien ces demi-choses. Faux-semblants pour qui s’y égarerait par hasard, se sentirait concerné !
Cela interroge également sur le grégarisme qui me pousse à cette fausse mise au pilori. Et sur le nombrilisme. Auto-auteur et auto-lecteur, la boucle est en marche.
Et puis cette manière de ne presque jamais revenir en arrière, comme si c’était une obligation. L’actualité de ce qu’on écrit est aussi une question. Il y a un formatage qui ne paie pas de mine dans un blog. Surtout si on prétend être le spécialiste de soi-même ! Il vaut mieux se spécialiser dans autre chose, l’alcoolisme par exemple pour être un sujet plus glorieux !
Mais il y a aussi ce plaisir d’apparaître à l’écran avec textes et photos bien mis et de savoir que quelqu’un peu vous lire. Un plaisir de princesse endormie !
mardi 26 avril 2011
LUNE ROUSSE
Lune rousse, lune rouge ou, en anglais, rose. Typique de la pleine lune des mois d'avril, elle est sensée et censée rougir les feuilles !
Pour quelle raison rouge ? Parce que l'atmosphère bien inspirée à ce moment ne laisse filtrer de la lumière blanche, - car la lune est habituellement blanche (c'est à dire un mélange de bleu-vert jaune rouge), donc ne laisse passer que le rouge et retient le bleu-vert, autrement dit le cyan. Parce que ces nuits-là le ciel est clair et bleu-vert !jeudi 7 avril 2011
LA FIERTE D'EXISTER
Bientôt, elle refleurira en changeant de couleur...
Elle fut blanche, jaune pale, rose clair; et demain,
De plus en plus foncée ?
http://www.flickr.com/photos/happyrocks/3713426838/
http://www.flickr.com/photos/happyrocks/3713426838/
CRYPTOLOGIE
Rivest, Shamir et Adleman, concepteurs du célèbre et très utilisé cryptage R.S.A à nombres premiers, clé publique et clef privée sont largement coiffés au poteau par S. 14 ans conceptrice du cryptage suivant :
Le système est infaillible, incassable, même avec une batterie constituée de milliers d’ordinateurs. Allez, j’aide un peu les amateurs de cryptographie. Voici la teneur du message décodé :
REGARDE BIEN CES ELEPHANTS. C'EST L'HEURE DU COURS DE MATH. COMBIEN FONT 3+4 ? C'EST LE NOMBRE DE DIFFERENCES QUE TU DECOUVRIRAS ENTRE CES DEUX DESSINS.
Trouverez-vous l’algorithme qui a permis ce cryptage ?
La réponse sera publiée sur ce blog dans un an !
mardi 5 avril 2011
TOURNER EN ROND, suite
Certains facheux esprits, grincheux et pervers, feront remarquer que dans un cercle il y a un centre, genre de truc qu'on ne trouve jamais, et/mais aussi un haut et un bas.
Suivant le périmètre, ligne ronde fermée formée par un trait tracé à l'aide d'un stylet, on a dit il y a : droite-gauche, haut-bas ou bas-haut, selon qu'on s'exprime en Bazenho ou en Otenbha.
Sur la surface circulaire chercher pour trouver le "juste-milieu" c'est se fourrer le compas dans l'oeil. Ou le doigt. A l'origine, il y a eu un centre, oui. Mais impossible à retrouver. On peut éventuellement créer un "Nouveau-Centre"; mais ça colle pas, il disparait assez vite derrière une petite croix tracée au crayon. Ou perdu dans un petit trou noir, le sténopé.
Donc droite/gauche. Et rien au milieu ! Si t'as voté, c'est qu't'avais l'choix comme dirait l'autre...
(à suivre...)
TOURNER EN ROND
Dans un rond, il y a un centre et deux cotés, l'un à droite, l'autre à gauche, enfin ce qu'il en reste...de la gauche. Tourner en rond, c'est faire de la politique, c'est à dire, pendant que les pays arabes font la révolution, attendre comme des cons les prochaines élections (Brigitte Fontaine). C'est aussi, ivre d'alcool, tourner autour d'une colonne de pierre dans l'église et penser être emmuré vivant... Et c'est encore bien d'autres choses !
Et il n'y aura d'autre choix bientôt que celui de voter à gauche, c'est à dire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, c'est à dire pour le Parti Socialiste !
vendredi 1 avril 2011
C'est à force de bouffer des briques qu'on devient réfractaire !
L'AGENT DE MEPRISE
L'agent de méprise contrairement à ce que son nom indique, ne se méprend pas sur ce qu'il doit faire. Il maltraite en leur aboyant, et dessus, et dessous, "ses subordonnés" qu'il méprise souverainement. Il est à sa place, il a été choisi parce qu'il encaisse avec morgue, ironie, fatalité, servilité, jouissance, vulgarité, malveillance, - j'en passe, le mépris dont il est largement gratifié par ses supérieurs hiérarchiques. L'alcool cimentant une partie du tout.
nettoie-moi ça
les chiottes
pas d'heures sup' cette semaine, coco,
t'étais malade la semaine dernière !
on a donné tes outils t'es puni
démerdes-toi maintenant c'est à pied
on verra la semaine prochaine
tu ferais mieux
je te dépuni pour aujourd'hui, on a besoin de toi
t'es encore là
dégrouilles-toi
les vestiaires c'est pour les cochons
c'est pas ton boulot,
ça c'est fini
va te plaindre, victime!
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